La Noble Éthique du Prophète Muhammad (Que la paix et les bénédictions de Dieu  lui soient accordées)  en Matière de Nourriture

Lorsque la table était dressée, une prière sacrée s’élevait de ses lèvres : « Au Nom de Dieu ! Ô mon Dieu, fais que ce repas soit béni et nous conduise vers la faveur du paradis. »

Son plaisir culinaire ultime résidait dans le repas partagé, autour duquel se réunissaient de nombreuses mains, mélangeant ainsi convivialité et délice des mets.

D’une posture humble, il s’asseyait en tailleur pour savourer chaque bouchée avec gratitude.

Refusant ce qui était trop chaud, il déclarait avec sagesse : « Il est sans bénédiction… »

Il appréciait toute nourriture, se servant de ses trois doigts avec respect et parfois du quatrième pour s’aider.

Parmi ses fruits préférés figuraient les dattes fraîches, le melon et le raisin, qu’il consommait souvent avec de l’eau.

Il affectionnait particulièrement les dattes associées au lait, les appelant affectueusement « les deux meilleures ».

Son goût pour la viande était indéniable, considérant ce mets comme la crême des repas dans les deux mondes.

Le tharid, ce pain trempé dans une soupe aux viandes et courges, était l’un de ses plats favoris, qu’il reliait avec tendresse à son frère Jonas et disait : « C’était la plante de mon frère Jonas (Que la paix lui soit accordée). .

Appréciant le pain et le beurre, il avait une préférence pour l’avant-bras et l’épaule de mouton.

Dans sa soupe, il aimait la citrouille et utilisait le vinaigre comme assaisonnement, ainsi que la « ’ujwa » parmi les dattes.

Parmi les légumes, il chérissait les endives, les épinards de montagne et le pourpier, qu’on nommait « al-rijla ».

Par souci de préserver son bien-être physique et spirituel, le Prophète Muhammad (Que la paix et les bénédictions de Dieu  lui soient accordées) préférait éviter les rognons ainsi que sept parties spécifiques des ovins, parmi lesquelles figuraient l’organe mâle, les testicules, la vessie, la vésicule, le goitre, l’organe féminin et le sang.

Après chaque repas, il prenait soin de nettoyer son plat avec ses doigts, soulignant avec humilité : « La dernière portion est la plus bénie », puis il les léchait jusqu’à ce qu’ils deviennent rouges.

Après son repas, il exprimait sa gratitude envers le Créateur : « Louange à Dieu ! Ô mon Dieu, c’est à Toi que revient la louange. Tu as nourri et rassasié, Tu as abreuvé et désaltéré ; louange à Toi, qui ne peux être nié, qui est éternellement présent et dont on ne peut se passer. »

Il pratiquait l’hygiène, se lavant soigneusement les mains et se rinçant le visage après avoir mangé du pain et notamment de la viande.

Il buvait en trois fois, invoquant le Nom de Dieu avant chaque gorgée, et offrait la nourriture restante à celui qui était à sa droite, évitant de souffler dans le récipient et se tournant simplement sur le côté.

Dans chaque acte, dans chaque goût, le Prophète Muhammad (Que la paix et les bénédictions de Dieu  lui soient accordées) démontrait un respect profond envers la nourriture, illustrant ainsi son caractère noble et son éthique exemplaire.

Source d’inspiration : Les comportements et traits de caractères du Prophète, Al-Ghazali.