De sa libéralité et de sa générosité

Le Prophète (Que Dieu le salut) était le plus généreux et le plus libéral des hommes.

Durant le [mois sacré] du Ramadan, il était comme le « vent qui souffle tout » (ar-rih al mursala); il ne conservait rien.

Ali (Que Dieu soit satisfait de lui) disait de lui lorsqu’il faisait la description du prophète : « C’était l’homme le plus généreux, le plus ouvert, le plus sincère dans la parole et le plus respectueux de ses engagements. Il avait le tempérament (‘arika) le plus agréable et était la meilleure et la plus noble compagnie qu’on puisse avoir. Celui qui le rencontrait incidemment éprouvait aussitôt une crainte respectueuse, et celui qui le fréquentait l’aimait […] Je n’ai jamais vu son pareil, ni avant lui ni après. »

On ne lui a jamais demandé quelque chose au nom de l’islam sans qu’il ne la donne.

Une personne alla le trouver et lui demanda :  Il lui donna un troupeau qui remplit l’espace entre deux montagnes. De retour, l’homme dit à son peuple : « Entrez en Islam ! Muhammad donne autant que celui qui craint pas la pauvreté. »

Quand on lui demandait quelque chose, il ne disait jamais non.

Une autre personne vint lui demander quelque chose et il lui dit : « Je n’ai rien [à te donner] mais va acheter en mon nom. Nous paierons ce que nous devrons. »

Lorsqu’il revint de Hunayn, les Arabes l’entourèrent et le pressèrent tellement de demandes qu’il se retrouva sous un arbre. On lui arracha son manteau. Il se redressa alors et dit : « Rendez-moi mon manteau ! Si j’avais autant de chameaux que ces arbres, je les partagerais entre vous. Vous ne me trouveriez alors ni avare, ni menteur, ni lâche. »

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