Élément central de l’être humain, le cœur détermine le sens de tous nos actes. Il est le réceptacle de l’âme et de l’esprit, où se dessine la trame de notre réalité. Toutefois, il est soumis aux oscillations de l’âme, cette essence complexe, à la fois physico-psychique et spirituelle, qui agit comme un lien entre le cœur et l’esprit.

L’âme, par sa tendance morale, imprègne le cœur de pureté et de lumière à travers l’esprit, ou de souillure et d’obscurité, selon sa propre nature corrompue. En revanche, l’esprit incarne la Lumière primordiale, cette essence divine qui réside en chaque être humain. C’est la « fitrâ », l’état naturel et pur de l’être, préservé de toute altération car c’est la Part divine insufflée par le Créateur.

Le cœur, en tant que réceptacle de ces influences, subit des répercussions significatives selon les inclinations de l’âme. Ainsi, nous observons le caractère fluctuant de nos humeurs, influencé par notre état physique et psychique. Par exemple, le jeûne affaiblit le corps, réduisant l’emprise des pulsions négatives de l’âme, et permet à l’esprit d’illuminer le cœur de sa clarté.

En somme, l’âme représente ce substrat neutre qui nous habite, tandis que l’esprit incarne la pureté originelle de notre être. L’interaction entre ces deux entités façonne notre essence, et le cœur réagit en fonction du contenu dominant de notre être intérieur, tout comme un tissu blanc se décolore sous l’impact d’une tache.

Et Dieu en sait mieux, que la Paix et le Salut de Dieu soient accordées à Son ultime Bien-aimé.

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